Isabelle DARCHY, Formatrice FLE & Anglais

Ce mois-ci, découvrez le portrait d'Isabelle Darchy, formatrice en Anglais et FLE pour ABC Formation Continue.

 Isabelle, pourriez-vous vous présenter en quelques mots et nous parler de votre parcours professionnel ?

J’ai découvert les mots, les personnalités, la psychologie, l’histoire, l’amour, la curiosité, les stratégies, les passions, etc. et surtout une envie d’apprendre incommensurable à l’université. Ce fut un vrai moment d’épiphanie (j’aime beaucoup la galette !). J’ai étudié la littérature britannique à Orléans et à Oxford. Mes études m’ont ouvert des mondes insoupçonnés.

Ainsi, après toutes ces lectures, j’ai passé un diplôme de négociation-vente ce qui m’a permis de faire carrière dans l'« international business» en tant que Business Development Manager dans différents pays.

Tout au long de ce parcours, j’ai toujours enseigné le français et l’anglais soit comme un loisir, dans des associations par exemple, ou professionnellement : j’ai été lectrice à l’université d’Oxford.

J’ai décidé de devenir formatrice parce-que j’adore transmettre, partager, progresser et faire progresser. La formation, notamment pour ABC Formation Continue, me donne l’opportunité d’enseigner et d’apprendre toujours plus, librement.

Par quel biais avez-vous appris l’anglais ?

J’ai appris l’anglais à l’école puis à l’université (BAC+5 DEA d'Etudes Anglophones) en France et en Grande-Bretagne. Par la suite, j’ai travaillé pendant plus de 15 ans pour une entreprise suédoise dans plusieurs pays : Angleterre, Suède, Etats-Unis, Mexique.

Par ailleurs, voyager est ma passion ! Dès que j’ai eu la possibilité financièrement, je suis partie visiter la Russie (mon tout premier voyage parce que j'étudiais le russe au lycée), les Etats-Unis, l’Europe (l’Irlande, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie,…) , l’Australie, l’Egypte. L’anglais permet de communiquer presque partout.

Comment avoir le déclic lorsque l’on apprend une langue ?

Bonne question ! Selon moi « le déclic », c’est donner envie d’apprendre, de savoir plus, de communiquer. Une langue évolue sans arrêt, elle est faite pour communiquer. Chacun doit se défaire de la peur d’être jugé pour son accent ou parce qu’il y a des fautes dans son discours. Le principal est que votre interlocuteur vous comprenne et de savoir transmettre son message.

Êtes-vous plutôt formation en présentiel ou formation en visioconférence ?

La formation en distanciel avec une seule personne est très efficace et pratique, je dirais même que nous pouvons développer des liens comme si nous étions dans la même pièce. Cela fonctionne parfaitement.

En revanche, enseigner à un groupe (j’enseigne en école de commerce) en visioconférence est beaucoup moins convivial qu’en présentiel. Il est beaucoup plus difficile d’établir de la complicité avec le groupe et la spontanéité est presque impossible.

Bien écouter permet d’atteindre les objectifs fixés avec l’apprenant

Avez-vous une anecdote de formation à nous partager ? 

Ce qui m’a marquée le plus est une remarque de l’un de mes apprenants à la fin d’une formation de groupe : « Vous m’avez donné envie d’apprendre l’anglais ». Au début, j’ai cru que c’était une taquinerie 😊. Ces mots m’ont fait extrêmement plaisir et touchée. Je me suis sentie à ma place et utile.

Selon vous, quelles qualités doit-on retrouver impérativement chez un formateur ?

Selon moi, une des premières qualités est d’aimer transmettre peu importe la matière. Savoir s’adapter à ses élèves (à sa personnalité ou à son niveau) est une des clés.

Donner confiance est primordial : nous ne naissons pas en sachant, nous avons tous appris.

Si vous deviez donner un conseil à un formateur qui débute, quel serait-il ?

Je lui dirais qu’il doit tout d’abord identifier les besoins de l’apprenant pour ensuite adapter ses cours. Bien écouter (comme lorsqu’on négocie) permet d’atteindre les objectifs fixés avec l’apprenant (ça fait très « vente », ça, hahaha ! et pourtant c’est bien vrai).

Le portrait chinois d'Isabelle :

• Si vous étiez un pays : un pays imaginaire où les gens s’écouteraient, seraient bienveillants, sauraient s’apprécier pour leur savoir-être.
• Si vous étiez un animal : un zèbre parce qu’il est resté sauvage (il n’est pas domesticable) et pour son pelage, bien évidemment.
• Si vous étiez un plat : un clafoutis aux cerises de Montmorency, parce que j’aime ramasser les fruits dans les champs berrichons et déguster le clafoutis avec les gens que j’aime.
• Si vous étiez une série : « Call the Midwife », des histoires de femmes et de société touchantes.
• Si vous étiez une citation : « Sois toi et bats-toi » : quoi qu’il advienne j’ai toujours gardé mes valeurs profondes et essaie de les défendre avec conviction et sérénité.